HOMMAGES ET RETROSPECTIVES
Ken Loach |
Sweet Sixteen
Ken Loach
2002 - Royaume-Uni / Allemagne / Espagne - 1h46 - VOSTF
int. -12 ans
Horaires :
mardi 23 janvier - 14h00 - 400 Coups - 5
vendredi 26 janvier - 16h45 - 400 Coups - 5
Dans quelques jours, Liam aura seize ans. Jean, sa mère qui est en prison, doit être libérée à temps pour l'anniversaire de son fils. Liam rêve d'une famille comme il n'en a jamais eue et redoute l'influence de son grand-père, comme celle de Stan, le compagnon de Jean. Il veut un foyer, un endroit sûr pour sa mère, sa sœur Chantelle et lui-même. Encore faut-il trouver de l'argent et, pour un adolescent sans le sou, ce n'est pas une mince affaire. Avec ses amis, Liam monte quelques combines, mais les ennuis ne vont pas tarder à commencer...
« Il y a de quoi rester pantois devant la bêtise de la censure anglaise interdisant aux moins de dix-huit ans Sweet sexteen sous prétexte que le mot fuck est prononcé plus de cent fois. Le meilleur du film est pourtant éminemment plus subversif, retrouvant le message des films noirs américains des années 30 et 40 nés de la crise de 29 aux États-Unis : quand la société n'offre aucun espoir, seul le gangstérisme offre une alternative.
Le héros rappelle par bien des points Tony Camonte, Scarface, le héros de Howard Hawks. Les coups ne l'abattent pas (belles scènes de soins chez sa sœur), il montre une débrouillardise hors du commun (le vol de la drogue chez Stan, la livraison de la drogue avec les pizzas), une joie enfantine à chaque succès et se montre avide d'appendre auprès de son patron gangster (qui ne lui fait pas de cadeau, le rite d'initiation consistant à tuer un truand local).
De plus, comme Scarface, il est victime d'une névrose familiale qui le conduit à négliger la jolie amie de sa sœur pour ne penser qu'à faire le bonheur de sa mère. Cette nostalgie d'un ailleurs ou d'un passé enfin pur s'incarne dans les vues des étoiles au début et surtout dans celles de la mer, omniprésente, dominée depuis la caravane qu'il souhaite offrir à sa mère ou depuis l'appartement que son patron lui offre après l'incendie de celle-ci ou lors de l'errance finale quand l'irrémédiable a été accompli. » (Jean-Luc Lacuve ; cineclubdecaen.com)
Le héros rappelle par bien des points Tony Camonte, Scarface, le héros de Howard Hawks. Les coups ne l'abattent pas (belles scènes de soins chez sa sœur), il montre une débrouillardise hors du commun (le vol de la drogue chez Stan, la livraison de la drogue avec les pizzas), une joie enfantine à chaque succès et se montre avide d'appendre auprès de son patron gangster (qui ne lui fait pas de cadeau, le rite d'initiation consistant à tuer un truand local).
De plus, comme Scarface, il est victime d'une névrose familiale qui le conduit à négliger la jolie amie de sa sœur pour ne penser qu'à faire le bonheur de sa mère. Cette nostalgie d'un ailleurs ou d'un passé enfin pur s'incarne dans les vues des étoiles au début et surtout dans celles de la mer, omniprésente, dominée depuis la caravane qu'il souhaite offrir à sa mère ou depuis l'appartement que son patron lui offre après l'incendie de celle-ci ou lors de l'errance finale quand l'irrémédiable a été accompli. » (Jean-Luc Lacuve ; cineclubdecaen.com)
GENERIQUE
Interprétation :Martin Compston, William Ruane, Annmarie Fulton, Michelle Abercromby, Michelle Coulter, Gary McCormack
Scénario : Paul Laverty
Image : Barry Ackroyd
Montage : Jonathan Morris
Musique : George Fenton
Production : Alta Films, BBC Films, Road Movies Filmproduktion, Scottish Screen, Sixteen Films
Distribution : Sixteen Films