Signes de vie
Lebenszeichen
Werner Herzog

© Potemkine Films
Pendant la seconde guerre mondiale, le jeune soldat allemand Stroszek est blessé. Il est envoyé en convalescence dans une forteresse en Crète. Il essaye de tuer le temps en compagnie de sa femme et de deux autres soldats. Mais l’attente est interminable et Stroszek commence peu à peu à perdre la raison.
Interprétation : Peter Brogle, Wolfgang Reichman, Athina Zacharopoulou, Wolfgang von Ungern-Sternberg, Wolfgang Stumpf
Scénario : Werner Herzog
Image : Thomas Mauch
Montage : Beate Mainka-Jellinghaus
Musique : Stavros Xarhakos
Scénario : Werner Herzog
Image : Thomas Mauch
Montage : Beate Mainka-Jellinghaus
Musique : Stavros Xarhakos
Production : Werner Herzog Filmproduktion
Distribution : Potemkine Films
Distribution : Potemkine Films
« Si Herzog vient tourner à Kos, ce n’est pas seulement pour arpenter ces lieux où a travaillé son grand-père, c’est que cette idée de signes à déchiffrer le fascine et que la Grèce regorge de ces traces de l’aube de la civilisation occidentale. L’idée qui sous-tend Signes de vie, c’est que le monde est indéchiffrable : on pense pouvoir en percer les secrets, les mystères, découvrir ce qui se cache derrière les apparences, comprendre la marche de l’histoire… mais au final, on se rend compte que rien ne fait sens. Il s’agit dès lors d’accepter cet état de fait et de vivre, s’attacher aux signes ne pouvant mener qu’à la folie, comme le grand-père d’Herzog, comme Woyzeck, comme Stroszek. Le soldat Stroszek apparaît dans le film en état de choc, blessé. Il entre dans la fiction comme dans un rêve. La caméra est mouvante, les visages sont déformés, grossis. Un travelling chaotique parcourt les ruelles de la ville jusqu’à la place où gît son corps blessé. Deux chèvres descendent d’un bus… l’ambiance et étrange, irréelle, inquiétante. » (Olivier Bitoun ; dvdclassik.com)