Procès de Jeanne d'Arc
Robert Bresson

© MK2 Films
Rouen, 1431. Jeanne d'Arc a été faite prisonnière puis vendue aux Anglais, qui la détiennent dans une des tours du château de Rouen. Elle comparait devant un tribunal religieux présidé par Cauchon, évêque de Beauvais. Pendant des mois, Jeanne tient tête à ses juges qui tentent par tous les moyens de la discréditer.
Interprétation : Florence Delay, Jean-Claude Fourneau, Roger Honorat, Marc Jacquier, Jean Gillibert
Scénario : Robert Bresson
Image : Léonce-Henri Burel
Montage : Germaine Artus
Musique : Francis Seyrig
Scénario : Robert Bresson
Image : Léonce-Henri Burel
Montage : Germaine Artus
Musique : Francis Seyrig
Production : Agnes Delahaie Productions
Distribution : Mk2
Distribution : Mk2
Procès de Jeanne d'Arc est né de la fascination de Bresson pour la langue de Jeanne d'Arc, telle qu'il l'a découverte dans les minutes du procès. « Jeanne parlait une langue d'une perfection admirable. Tout son procès est un vrai chef-d'œuvre. J‘ai pris volontairement très peu de liberté avec l'histoire (...) En répondant à ses juges, sans toucher à une plume, Jeanne a fait œuvre d'écrivain. Elle a écrit un livre, pur chef-d'œuvre de notre littérature. » Le film repose sur la joute verbale qui oppose aux juges cette jeune fille insolente, capable de leur tenir tête avec brio, mais aussi de s'effondrer à la peur du bûcher. « Le sujet véritable est : Jeanne promise au feu et sa longue agonie. Il est aussi son aventure intérieure et le mystère, l'énigme non élucidée de cette merveilleuse jeune fille dont nous n'aurons jamais la clef. Enfin, le sujet c'est l'Injustice prenant la figure de la Justice, la sèche Raison luttant contre l'Inspiration, l'Illumination. » (Robert Bresson)