38ᵉ édition
17-25 janvier 2026
Image Philadelphia
© Sony Pictures
États-Unis
1993 Fiction 2h05
VOST
Andrew Beckett est un jeune avocat promis à une brillante carrière, mais lorsqu'il contracte le VIH, son cabinet décide de le renvoyer. Il engage un confrère noir et homophobe pour l'aider à poursuivre ses anciens employeurs.
Interprétation : Tom Hanks, Denzel Washington, Joanne Woodward, Jason Robards, Antonio Banderas, Mary Steenburgen
Scénario : Ron Nyswaner
Image : Tak Fujimoto
Montage : Craig McKay
Musique : Howard Shore
Production : TriStar Pictures, Clinica Estetico
Distribution : Park Circus
« Premier film hollywoodien traitant du virus du sida et de la question de l'homophobie, Philadelphia s'inspire en partie de deux procès, l'un opposant Geoffrey F. Bowers à un cabinet d'avocats, Baker & McKenzie, et l'autre Clarence B. Cain contre Hyatt Legal Services, en raison de licenciements abusifs résultant d'une clause de discrimination envers les personnes touchées par le syndrome d'immunodéficience acquise. Réalisé par Jonathan Demme, le film bénéficie du savoir-faire de Garrett Brown, inventeur du Steadicam et opérateur sur le tournage. Dès le générique du film, la ville de Philadelphie (des plans accompagnés par le célèbre morceau de Bruce Springsteen, Streets of Philadelphia) est observée avec une grande fluidité. Plus encore, un élan permanent vers l'autre se manifeste grâce à cette habitude de la caméra de se déplacer dans les rues, vers les maisons, dans les couloirs du cabinet d'avocats et de l'hôpital, et plus tard dans la salle d'audience. Ajouté à cela, de nombreux plans en caméra subjective mettent en avant les symptômes visibles du sida, notamment la maladie de Kaposi qui provoque des lésions cutanées sur le visage d'Andrew Beckett (Tom Hanks). En plus de l'immersion permise par le Steadicam, quelques scènes de films amateur insistent sur la constitution d'une mémoire de celui qui ne sera bientôt plus. L'ensemble de ces effets, ainsi que le casting prestigieux, favorisent l'empathie pour un personnage contaminé alors que le sujet même du film avait effrayé un bon nombre de producteurs. » (Sarah Ohana ; cinematheque.fr)