Focus sur Karin Viard
Originaire de Rouen, Karin Viard découvre sa passion pour le théâtre au Conservatoire d’arts dramatiques, aux côtés de Valérie Lemercier et Franck Dubosc. À 17 ans, elle part à Paris et enchaîne les rôles, passant de seconds rôles marquants (comme dans Delicatessen de Jeunet et Caro, 1991) à des personnages centraux (Les Randonneurs, 1997). C’est avec Haut les cœurs ! (1999) qu’elle s’impose définitivement : le film lui vaut le César et le Lumière de la meilleure actrice, consacrant son talent et son audace.
Depuis, Karin Viard est devenue une figure incontournable du cinéma français. 14 de ses films ont dépassé le million d’entrées, et ses 3 César (sur 13 nominations) témoignent de sa polyvalence et de son exigence. Elle collabore avec les plus grand·es réalisateur·ices : François Ozon (Potiche), Maïwenn (Polisse), Cédric Klapisch (Ma part du gâteau), ou encore les frères Larrieu (Vingt et une nuits avec Pattie). Son jeu naturel, sa gouaille et son intelligence émotionnelle lui permettent de passer d’un rôle à l’autre avec une apparente facilité, tout en incarnant des personnages d’une grande complexité.
Ce qui frappe chez Karin Viard, c’est cette authenticité rare, ce mélange de franchise et de sensibilité qui rend chaque interprétation unique. Elle travaille ses personnages avec rigueur, sans jamais perdre le plaisir du jeu.
Invitée du Festival, Karin Viard échangera avec le public lors d’une rencontre autour de sa carrière, après la projection d’Haut les cœurs ! (1999) de Sólveig Anspach et d’Une nuit (2023) d’Alex Lutz, et présentera en avant-première La Maison des femmes (2026), premier film de Mélisa Godet.
