Une intime conviction
Antoine Raimbault

© Memento
Depuis que Nora a assisté au procès de Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme, elle est persuadée de son innocence. Craignant une erreur judiciaire, elle convainc un ténor du barreau de le défendre pour son second procès, en appel. Ensemble, ils vont mener un combat acharné contre l'injustice. Mais alors que l’étau se resserre autour de celui que tous accusent, la quête de vérité de Nora vire à l’obsession.
Interprétation : Marina Foïs, Olivier Gourmet, Laurent Lucas, Philippe Uchan, Jean Benguigui, Steve Tientcheu
Scénario : Antoine Raimbault, Karim Dridi, Isabelle Lazard
Image : Pierre Cottereau
Montage : Jean-Baptiste Beaudoin
Musique : Gregoire Auger
Scénario : Antoine Raimbault, Karim Dridi, Isabelle Lazard
Image : Pierre Cottereau
Montage : Jean-Baptiste Beaudoin
Musique : Gregoire Auger
Production : Delante Films, Umedia
Distribution : Memento
Distribution : Memento
« Passionné par le fonctionnement de la justice, Antoine Raimbault avait déjà réalisé, en 2014, un court métrage (Vos violences) dans lequel l’avocat Éric Dupond-Moretti jouait précisément le rôle d’un avocat victime d’une agression, dès lors partagé entre sa détermination à confondre un coupable et son respect de la présomption d’innocence. Pure fiction, ce film annonçait le premier long du jeune auteur, Une intime conviction, adapté pour le coup d’une véritable affaire, celle de la disparition, en 2000, de Suzanne Viguier, et de l’odyssée judiciaire vécue depuis lors, pendant dix ans, par son mari, Jacques, par ailleurs lui-même professeur de droit. (...) Car le couple, a priori orienté vers le même but, se révèle explosif. La passion viscérale de Nora, persuadée de la vérité qu’elle défend en même temps qu’elle devient enragée par elle, trouve en l’avocat tempétueux un homme campé sur la déontologie de son métier, qui est de faire prévaloir, face à la machine institutionnelle, le doute en l’absence de preuves. L’histoire du film pourrait ainsi se lire comme la nécessaire mise à distance par le réalisateur de sa propre subjectivité devant cette affaire. » (Jacques Mandelbaum ; Le Monde)