Sans frapper
Alexe Poukine
Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d'aller dîner chez un garçon qu'elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Le récit d'Ada se mélange à d'autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles.
Texte : Ada Leiris
Scénario : Alexe Poukine
Image : Elin Kirschfink
Son : Bruno Schweisguth, Rémi Gérard
Montage : Agnès Bruckert
Étalonnage : Miléna Trivier
Scénario : Alexe Poukine
Image : Elin Kirschfink
Son : Bruno Schweisguth, Rémi Gérard
Montage : Agnès Bruckert
Étalonnage : Miléna Trivier
Production : Centre Vidéo de Bruxelles, Alter Ego Production
Née en 1982, Alexe Poukine est réalisatrice et scénariste. Après avoir suivi les cours d'art dramatique, elle a étudié l'ethnologie, la réalisation documentaire puis l'écriture scénaristique. Petites morts, son film de fin d'études, a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux. Son premier long métrage documentaire, Dormir, dormir dans les pierres (2013) rencontre le même succès. Parallèlement au tournage de son deuxième film documentaire, Sans frapper, elle écrit un long métrage de fiction.
"Je n'ai pas été violée. Mais comme toutes les filles, j'ai grandi avec cette menace et avec la certitude, à plusieurs reprises, de ne pas être passée très loin. À 19 ans, mes représentations de l'amour étaient si naïves, mes limites étaient si vagues, que si, comme Ada, j'étais tombée sur la mauvaise personne, je ne sais pas si j'aurais su m'en tirer mieux qu'elle. L'une des raisons qui m'a poussé à réaliser ce film est la certitude que l'histoire d'Ada n'était pas une simple catastrophe personnelle, mais qu'elle faisait partie d'un phénomène sociétal d'une grande ampleur." (Alexe Poukine)
"Je n'ai pas été violée. Mais comme toutes les filles, j'ai grandi avec cette menace et avec la certitude, à plusieurs reprises, de ne pas être passée très loin. À 19 ans, mes représentations de l'amour étaient si naïves, mes limites étaient si vagues, que si, comme Ada, j'étais tombée sur la mauvaise personne, je ne sais pas si j'aurais su m'en tirer mieux qu'elle. L'une des raisons qui m'a poussé à réaliser ce film est la certitude que l'histoire d'Ada n'était pas une simple catastrophe personnelle, mais qu'elle faisait partie d'un phénomène sociétal d'une grande ampleur." (Alexe Poukine)