le Fleuve de la Mort
El Río y la Muerte
Luis Buñuel

Gerardo Anguiano, médecin, a grandi à la ville, loin de son village natal décimé par les vendettas. Alors qu'il est hospitalisé, il reçoit la visite de Rómulo, le dernier homme de la lignée des Menchaca, la famille rivale des Anguiano. Depuis toujours, ces deux familles s'affrontent dans la haine et la violence. Felipe, le père de Gerardo, a tué autrefois celui de Rómulo, et ce dernier demande réparation...
Interprétation : Columba Dominguez, Miguel Torruco, Joaquin Cordero, Jaime Fernandez, Victor Alcocer, Silvia Derbez, Humberto Almazan
Scénario : Luis Buñuel, Luis Alcoriza, d'après le roman Muro blanco sobre roca negra de Miguel Alvarez Acosta
Image : Raúl Martínez Solares
Son : José de Pérez, Rafael Ruis Esparza
Musique : Raúl Lavista
Montage : Luis Buñuel, Jorge Bustos
Décors : José G. Jara
Scénario : Luis Buñuel, Luis Alcoriza, d'après le roman Muro blanco sobre roca negra de Miguel Alvarez Acosta
Image : Raúl Martínez Solares
Son : José de Pérez, Rafael Ruis Esparza
Musique : Raúl Lavista
Montage : Luis Buñuel, Jorge Bustos
Décors : José G. Jara
Production : Clasa Films Mundiales, Armando Orive Alba
Distribution: Colifilms
Distribution: Colifilms
" Pour la première fois de ma vie, je réalisais un film à thèse et j'avais mauvaise conscience. La thèse était très discutable ; quelque chose du genre : " Si tous les hommes étaient à l'université, il y aurait moins de crimes. " (Luis Buñuel) Même si le film observe un certain schématisme - civilisation contre barbarie – il donne néanmoins l'occasion de réfléchir aux origines et aux permanences de la violence. " Ce qui m'a intéressé dans le livre, c'est cet élément de manque de respect de la vie humaine, " explique le cinéaste. Vengeances en chaîne entre les familles, coutumes et codes d'honneur, sont ici intrinsèquement liés au crime. Dans le film, la violence revêt une dimension culturelle, bâtie sur des rites régionaux qui perdurent au fil des générations sans jamais être remis en cause.