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Jeanne Moreau, l'inspirante


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Lumière


Jeanne Moreau
1976 - France / Italie - 1h35
Film en version restaurée et en avant-première de ressortie nationale le 15 février par Carlotta Films


Horaires : lundi 22 janvier - 16h45 - 400 Coups - 5 - présenté par Jean-Michel Frodon - journaliste et critique
Sarah, une actrice qui approche de la quarantaine, a invité trois amies à passer ses vacances en Provence. C'est le prologue de ce qui s'est passé il y a un an à Paris avec un homme que Sarah considérait depuis longtemps comme un ami platonique. Elle venait de terminer un film, terminant également sa liaison avec le réalisateur, et était sur le point de recevoir un prix…
C'est Orson Welles, avec qui Jeanne Moreau a tourné à plusieurs reprises, qui la pousse à passer derrière la caméra. « À partir de la réalité, j'ai eu des fantasmes. Et le fantasme des fantasmes, n'est-ce pas le cinéma ? » (Jeanne Moreau, Le Point, 20 octobre 1975) Pendant des années, elle prend des notes dans des carnets et imagine les biographies d'un groupe de femmes. Son amie romancière Madeleine Chapsal l'aide à mettre en forme son projet. Réflexion autour du métier d'actrice, Lumière suit le parcours de quatre d'entre elles à différents âges de la vie. Jeanne Moreau veut nous faire passer de l'autre côté du miroir, nous partager la vie d'actrice, ses aléas, ses drames et ses joies. « Le sujet est beau, encore fallait-il bien le traiter. C'est ici que Jeanne Moreau se révèle une réalisatrice de talent. Pour elle, la forme compte autant que le fond, c'est incontestable. Les images sont belles et sobres, jamais violentes, jamais heurtées. […] Et les acteurs évoluent dans des appartements aux lourdes tentures, aux boiseries chaudes. Dans un tel cadre, les objets sont à la fois symboles et réalités. Et toujours le jeu des lumières vient ponctuer dialogues et situations. […] Utilisant cette manière, Jeanne Moreau a su exprimer la découverte de rapports riches et profonds entre les êtres. Et un dîner intime où tous les gestes sont tendresse, en dit plus que toutes les scènes érotiques à la mode. » (Monique Portal, Jeune Cinéma n°95, mai 1976)
GENERIQUE


Interprétation :Lucia Bosè, Francine Racette, Caroline Cartier, Jeanne Moreau, Keith Carradine, François Simon, Bruno Ganz, René Féret, Niels Arestrup, Francis Huster

Scénario : Jeanne Moreau
Image : Ricardo Aronovich
Son : Harrik Maury
Montage : Albert Jurgenson
Musique : Astor Piazzolla

Production : Orphée Arts, FR 3 Cinéma, Tritone Cinematografica

Distribution : Carlotta